Autohypnose kesako ?
L’autohypnose est étymologiquement la pratique de l’hypnose seul. C’est à dire se conduire soi-même à un état modifié de conscience (EMC).
Si vous avez lu l’article « Tout le monde est il réceptif à l’hypnose », vous savez que c’est aussi le cas quand on fait de l’hypnose. Car l’hypnose est une compétence que chacun a en soi: aller chercher la solution à l’intérieur de soi. L’hypnose est de fait de l’autohypnose.
Alors quelle est la différence ?
L’autohypnose est communément de l’hypnose où l’on se guide tout seul ou au moyen d’audios que l’on écoute. Par opposition à l’hétérohypnose, largement appelée hypnose, où un praticien vous guide.
L’état modifié de conscience est naturel et quotidien. Si tout le monde va spontanément plusieurs fois par jour dans ces états (toutes les 60 à 90 minutes en moyenne), savoir le reproduire et le pratiquer volontairement s’apprend.
Comment l’apprendre ?
Pour être maîtrisée, et donc efficace, l’autohypnose doit être pratiquée régulièrement, sans pour autant être une contrainte.Même si au début de la pratique, vous pouvez avoir l’impression de dormir, la transe hypnotique n’est en aucun cas d’un état de sommeil. On parle plus d’un état de relaxation profonde, proche de la méditation.
Tout comme cette dernière, les techniques d’hypnose peuvent s’apprendre, avec un hypnothérapeute par exemple. Dans un premier temps, il vous guidera et vous initiera à cet état avec des exercices pratiques.
Un entraînement régulier permet d’en acquérir la maîtrise. Une fois enseignée, cette méthode permet d’être parfaitement autonome puisqu’elle peut se pratiquer seul. C’est là qu’on parle alors communément d’autohypnose.
Pour cheminer entre les séances, des supports audios d’hypnose guidée vous entrainent à la pratique régulière. Progressivement, vous allez identifier les meilleures conditions pour vous auto-induire: l’environnement, la position, la respiration, les mots clés, les suggestions, les images mentales, les odeurs, les sons ou musiques, les symboles, les métaphores ….
Pour vous auto-guider de façon idéale, un travail d’appropriation des outils proposés et une pratique personnelle sont indispensables.
Au début, privilégiez un environnement solitaire et calme, où vous ne serez pas dérangé. Créez votre cocon propice à la détente et la sécurité. Avec l’expérience, vous pratiquerez dans les lieux quotidiens bruyants et peuplés avec facilité.
Quel que soit l’environnement vous pourrez accéder aux ressources souhaitées.
Faites le test « VAKOG: quel est mon sens dominant » pour booster votre pratique